L'artiste
et l'atelier

Benoit Lemercier appréhende les mystères de l’univers qui nous entoure en construisant une représentation visuelle de la réalité qui n’est pas perceptible par nos cinq sens.

En 1981, à l’âge de 16 ans, il réalise un premier dessin conceptuel intitulé: « La classification périodique des éléments ». Ce travail, à l’encre de chine sur papier, reproduit le tableau du scientifique Mendeleïev ordonnant les éléments chimiques par une masse atomique croissante.

Dès 1995, poursuivant son voyage au cœur de la matière, il organise sa production en séries.

Chacune d’elle est inspirée par une problématique spécifique :

. vers l’infiniment grand : la série Hypercube propose une représentation de la quatrième dimension spatiale en un ensemble de sculptures géométriques, angulaires et de couleur noire, qui ouvrent des perspectives et des lignes de fuite vers l’infini.

. vers l’infiniment petit : la série Supercordes, basée sur la théorie quantique, donne corps à travers un entrelacs de rubans blancs, aux ondulations infinitésimales du plus petit constituant de la matière.

. vers l’inconnu : la série Matière Noire montre une vision poétique de cette matière cosmique cachée et indétectable.

. vers le prisme lumineux: la série Lumière présente une interprétation onirique du chemin que parcourent les ondes et les particules lumineuses.

En 2001, Benoit Lemercier crée un mouvement artistique qu’il nomme « Le Mathématisme ».
Son objectif est de mettre en avant la prédominance des mathématiques dans le fonctionnement de l’univers.

En 2004, il aménage dans le Gers un atelier de métallerie afin de réaliser lui-même ses sculptures en acier.

Benoit Lemercier est né en 1965.
Il vit et travaille à Paris et à Eauze.

Les œuvres de Benoit Lemercier sont présentes dans les collections du Fond National d’art contemporain (Ministère de la Culture) et dans d’importantes collections privées en France (Collection Société Générale, Collection Ar’Milin, Collection Bouvet-Ladubay, etc.), en Suisse, au Luxembourg, en Belgique, en Allemagne, en Grèce, en Grande-Bretagne, en Russie et aux Etats-Unis.

“L’objet de mon travail
est de donner une forme à l’invisible”

Fermer le menu